Elles disent leur dictionnaire démodé, mais les deux filles de Mansfield TYA (la troisième, au milieu, est en réalité une statue) explorent des directions poétiques rarement chantées. Prêtresses d'un nihilisme lettré, Julia Lanoë et Carla Pallonne chantent un punk doux et froid, qui s'aide de sons électroniques pour pénétrer les âmes auditrices.
A l'esthétique du verbe et du son s'unit une empreinte visuelle, et Corpo Inferno devient l'allégorie d'un monde en flamme que l'on regarde de haut tout en s'y échappant. Troublant. Addictif.
Notation : 9/10