Souvenir ému que celui de la découverte de Spiderman Of The Ring (2007), où les compositions sous acide, hélium et autres samples de jeux vidéos de l'époque des disquettes incitaient à l'exultation, à l'agitation psycho-motrice sans autre but. Suer, danser, crier pour arrêter de penser.
Souvenir ému que celui du Live du fou barbu, piégé par la foule l'entourant, où le spectateur devient acteur et la morosité ivresse.
America n'est plus tout a fait Spiderman Of The Ring. L'énergie est toujours présente mais n'est plus une fin en soi. Les sons aigüs, encore bien audibles, laissent une place aux graves. L'ivresse est là mais sans "binge drinking" ; on la ressent monter et nous emporter.
On sent dans cet America comme une volonté de Dan Deacon de nous laisser un message. Mais lequel ? L'envie de réécouter ce disque est alors impérieuse, différence majeure avec le défouloir Spiderman Of The Ring.
Notation : 8/10
En écoute sur Deezer et Grooveshark.